Manifestation en Allemagne pour la paix et la protection des civils à Gaza

Grande mobilisation à Berlin en soutien à la cause palestinienne
Dimanche, plusieurs milliers de personnes ont participé à une manifestation organisée devant la porte de Brandebourg, à Berlin, pour demander la fin des violences à Gaza et dénoncer la poursuite des approvisionnements militaires à destination de l’Ukraine. Selon la police, environ 12 000 participants étaient présents, tandis que la coalition Sahra Wagenknecht (BSW) évoque un rassemblement réunissant jusqu’à 20 000 personnes, le qualifiant comme l’un des plus importants en faveur des Palestiniens en Allemagne ces derniers mois.
Engagements et revendications des manifestants
Parmi les manifestants, Marie Atwan, étudiante venue de Hambourg, a insisté sur la nécessité d’un arrêt immédiat des exportations allemandes d’armements vers Israël, estimant que leur maintien pourrait contribuer à soutenir ce qu’elle qualifie de « génocide à Gaza ».
Une réponse nationale aux tensions internationales
Depuis le début du mois d’août, le gouvernement allemand a adopté une posture plus ferme à l’égard d’Israël, avec notamment la suspension partielle d’exportations d’équipements militaires pouvant être utilisés dans la bande de Gaza, conformément à une décision du chancelier Friedrich Merz.
Appel à la diplomatie et à la fin du conflit
La manifestation a également dénoncé le soutien massif de l’Allemagne à l’Ukraine via des aides militaires, tout en appelant Berlin à privilégier le dialogue et les négociations de paix aussi bien au Moyen-Orient qu’en Ukraine. La participation de figures publiques telles que Sahra Wagenknecht, qui a appelé à un engagement en faveur de résolutions diplomatiques, souligne une volonté croissante en Allemagne de revoir la posture traditionnelle de soutien inconditionnel à Israël, alors que la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer. Cette évolution intervient dans un contexte où l’Allemagne a inscrit ses responsabilités historiques au cœur de ses démarches diplomatiques, mais voit désormais sa position évoluer face à la gravité de la crise humanitaire.