Suspension d’Axelle Berthoumieu : un comportement inacceptable sur le terrain de rugby

Une sanction disciplinaire prononcée pour un geste problématique lors du Mondial 2025

La joueuse Axelle Berthoumieu, membre de la troisième ligne du XV de France féminin, a été suspendue pour neuf rencontres par la Fédération internationale de rugby (World Rugby) suite à un incident survenu lors du quart de finale du championnat du monde 2025. La suspension fait suite à une accusation de mordillage à l’encontre d’une joueuse irlandaise, Aoife Wafer, lors d’un ruck. Ce geste, qui a surpris de primes abord, a été reconnu par la joueuse elle-même, qui a présenté ses excuses publiques après que des images aient été diffusées.

Détails de la décision disciplinaire et éléments atténuants

Initialement, la commission a considéré une suspension de 18 matches comme point de départ, mais a décidé d’accorder une réduction de 50 %, prenant en compte plusieurs facteurs : les aveux sincères de Berthoumieu, la nature de son casier disciplinaire vierge, ainsi que ses remords exprimés sur ses réseaux sociaux. La joueuse avait déjà accepté lundi la possibilité d’une sanction, tout en faisant appel de la durée initiale évoquée, fixée à 12 matches. La décision finale réduit donc la suspension à neuf rencontres.

Une réaction publique et des déclarations de soutien

Sur Instagram, Axelle Berthoumieu a reconnu avoir perdu son sang-froid lors du match, indiquant qu’elle « a mordu la joueuse irlandaise Aoife Wafer à l’avant-bras » et présentant ses excuses à la joueuse, à toute l’équipe irlandaise, mais également à ses partenaires. Elle a précisé que son comportement nuisait à l’image du rugby et admet qu’il n’a pas sa place sur un terrain de sport.

Réactions dans le monde du rugby français

Le président de la Fédération française de rugby, Florian Grill, a exprimé sa compréhension face à la situation, tout en soulignant la nécessité de préserver la discipline et l’esprit du rugby. Il a souligné que s’il est légitime que Berthoumieu présente ses regrets, ce genre de comportement doit rester exceptionnel et ne pas être toléré. La co-sélectionneuse du XV de France, Gaëlle Mignot, a également évoqué la surprise et le malaise suscités par la diffusion des images, insistant sur le fait que de tels agissements sont inacceptables dans le cadre de la pratique rugbystique.

Les différentes déclarations rappellent l’impact d’un geste regrettable et soulignent l’engagement du rugby à maintenir des valeurs de respect, tout en assurant un soutien à la joueuse concernée dans cette période difficile.