Jordan Bardella appelle à un renforcement de l’ordre en France et à une répression accrue contre la délinquance

Contexte et déclarations sur l’ordre public

Le président du Rassemblement national a déclaré dimanche son intention de faire de la France « le pays le plus répressif d’Europe » en matière de délinquance et de criminalité, se disant « pro-police », « pro-forces de l’ordre » et « pro-militaires ». Il affirme viser une France où l’action pénale serait plus sévère envers les auteurs des crimes les plus graves, et où certains mécanismes pourraient être ajustés pour répondre à ce que l’on décrit comme une menace pesant sur les compatriotes.

Parmi les mesures évoquées, il est question de supprimer les remises automatiques de peines et d’instaurer des peines planchers, ainsi que d’expulser les délinquants et criminels étrangers. Bardella a aussi évoqué un « choc d’autorité » et le rétablissement du service militaire obligatoire.

Contexte politique et éventuelle candidature

Le contexte politique mentionne Marine Le Pen comme candidate naturelle du RN pour la présidentielle de 2027, actuellement inéligible après une condamnation pour détournement de fonds publics, dont elle a fait appel. Si elle ne pouvait se présenter, Jordan Bardella serait selon toute vraisemblance le candidat du parti.

Échanges médiatiques et contexte international

Lors d’un entretien diffusé sur la chaîne LCI, et mené par le journaliste suisse Darius Rochebin, Bardella a été interrogé sur son positionnement en matière d’autorité et de lutte contre la délinquance, dans un contexte où les États‑Unis ont été évoqués pour des actions telles que des exécutions extrajudiciaires visant des narcotrafiquants.

Il a affirmé que « la France ne renouera pas avec la prospérité si on ne rétablit pas l’ordre et l’autorité », et a réitéré son soutien à des mesures fortes visant la police, les forces de l’ordre et l’armée.

À noter : le Rassemblement national est le premier parti en nombre de sièges à l’Assemblée nationale.