Braconnage en Suisse : un homme de 29 ans condamné pour la tue de 21 animaux sans permis

Une activité de braconnage révélée dans le canton de Zurich

Un individu de 29 ans résidant en Suisse a été mis en cause pour avoir abattu illégalement un total de 21 animaux sauvages dans la région de Zurich, selon les informations rapportées par la «NZZ» en ce mercredi. L’homme, sans permis de chasse valide, a conduit une série de opérations de chasse entre avril et novembre 2024 dans la région viticole du Weinland. Parmi les espèces concernées, figuraient cinq blaireaux, douze chevreuils, deux renards, un sanglier et un oiseau non identifié.

Contexte légal : erreur ou négligence

Le ministère public de Winterthour/Unterland précise que l’homme croyait, de manière fondée et irréfutable selon ses dires, avoir obtenu le permis nécessaire pour chasser. Par conséquent, la déchéance de permis a été retenue, mais en raison de fautes par négligence, et non pour actes délibérés, la responsabilité a été reconnue sur cette base juridique.

Une opération de braconnage lors d’une chasse au sanglier qui tourne mal

L’affaire a été déclenchée à la suite d’un acte de braconnage dans le district de Winterthour, en octobre 2024. Lors de cette opération, le suspect, âgé de 47 ans, a collaboré avec un partenaire pour traquer une harde de sangliers. À la nuit tombée, ils ont tiré chacun sur un animal à l’aide de dispositifs de visée thermique et d’un projecteur, à environ 100 mètres de distance. Malgré ces tirs, aucun sanglier n’a été immédiatement blessé ou ne s’est alors effondré.

Ce qui aurait dû engager une recherche approfondie, notamment par l’utilisation d’un chien spécialisé, a été négligé par les deux chasseurs. Or, il apparaît par la suite que l’un des sangliers avait été touché, provoquant une souffrance inutile à l’animal, en violation des obligations légales de secours en cas de blessure suspectée.

Les décisions judiciaires et sanctions encourues

Le responsable principal de cette opération, un homme de 47 ans, a été condamné à une peine pécuniaire de 10 jours-amendes de 90 francs, avec sursis, accompagnée d’une amende de 800 francs et de frais de justice s’élevant à 1200 francs, pour un total d’environ 2000 francs à sa charge. Son partenaire, également jugé responsable, a écopé d’une peine plus lourde : 15 jours-amendes de 100 francs, une amende de 900 francs, et des frais de justice identiques.

Il reste cependant à déterminer comment les autorités ont pu remonter la trace de tous les animaux abattus, ainsi que si le second homme possédait effectivement un permis de chasse lors des faits.