Meghan Markle en couverture d’Harper’s Bazaar : protocole, titres royaux et une annonce surprenante dans une demeure new-yorkaise

Meghan Markle en couverture d’Harper’s Bazaar : protocole, titres royaux et une annonce surprenante dans une demeure new-yorkaise

Contexte et cadre de l’entretien

Meghan Markle figure en une du magazine américain Harper’s Bazaar, dans un entretien accordé à la journaliste Kaitlyn Greenidge. L’échange aborde notamment l’amour que porte le prince Harry et les défis liés à concilier carrière et maternité.

Une anecdote racontée par l’auteure

Selon Greenidge, elle aurait rencontré Meghan à deux occasions: d’abord au Beverly Hills Hotel à Los Angeles, puis dans un appartement new-yorkais appartenant à un ami de la duchesse. À l’entrée de cette demeure de l’Upper East Side, le majordome annonce « Meghan, duchesse de Sussex », alors que, selon la journaliste, elles semblaient être les seules présentes dans la pièce. Cette description a été relayée comme une situation inédite, prête à nourrir les échanges médiatiques, et certains commentateurs y voient un moment atypique.

Le regard des experts sur le protocole

Richard Fitzwilliams, spécialiste du protocole royal et ancien rédacteur en chef de The International Who’s Who, estime que ce procédé ferait « un excellent sketch » dans la satire South Park si l’on se place du point de vue du protocole. Il rappelle que, selon les usages, la journaliste aurait normalement dû être présentée à Meghan, et non l’inverse; il affirme que ce décalage peut être perçu comme un contournement du protocole et peut être interprété comme une maladresse.

Enjeux autour des titres royaux

Le sujet des titres royaux est évoqué par certains experts dans un contexte où d’aucuns prédisent que, lorsque William deviendra roi, son influence pourrait conduire à une réduction des titres pour son frère et sa belle-sœur. Meghan Markle est décrite comme attachée à son statut de duchesse de Sussex, perçu par certains comme un outil médiatique. Des critiques estiment toutefois que cette position peut apparaître comme hypocrite, compte tenu des critiques publiques qu’elle a adressées à la famille royale après son départ.

Analyse des réactions et de l’impact médiatique

Tom Sykes, expert royal, souligne que la scène paraît particulièrement incongrue dans le cadre américain, où certains estiment qu’il est de mauvais goût de mettre en avant des titres aristocratiques. Pour le Daily Beast, il rappelle que « quelle que soit la magie d’un titre au Royaume‑Uni, elle s’évapore au contact des États‑Unis », et que l’annonce publique, devant une journaliste unique, contribue à un moment de malaise.