Cession du centre commercial de Meyrin : saisie d’actions et créances en suspens
Contexte juridique et cession du centre Meyrin
Un nouveau revers touche Abdallah Chatila: l’homme d’affaires genevois, dont le groupe m3 traverse une période délicate après le rachat raté de la filiale suisse de la banque russe Sberbank, se voit pour l’instant empêché de céder le centre commercial de Meyrin.
La Chambre de surveillance des Offices des poursuites et faillites de Genève a saisi les actions d’une société holding qui contrôle le complexe – acquis en 2020 par le groupe m3 – d’une valeur estimée à environ 2 millions de francs, entravant ainsi les modalités de cession.
Éléments de créances et d’évaluation
Cette saisie résulte de demandes de deux créanciers: la fondation immobilière Turidomus et la société financière Herculis Partners, qui réclamait ensemble 1,2 million de francs.
Réactions et éclaircissements de l’avocat
Suite à la parution de notre article, l’avocat d’Abdallah Chatila et de m3 a précisé que rien n’empêche la vente du centre. Il affirme que la décision de justice en question porte sur la saisie d’actions d’une société détentrice, qui, par l’intermédiaire de ses filiales, possède le centre; le centre lui-même n’est soumis à aucune mesure de saisie et la vente n’est bloquée en aucune manière.
Éléments publiés fin août
Fin août, des publications genevoises évoquaient que Abdallah Chatila devait 70 millions de francs à un investisseur américain et que les poursuites visant m3 atteignaient 200 millions de francs.