COP30 à Belem : trois points clés à retenir, reformulés pour le SEO

COP30 à Belem : trois points clés à retenir, reformulés pour le SEO

La conférence des Nations Unies sur le climat, qui s’est achevée samedi à Belem, au Brésil, a donné lieu à des textes adoptés par consensus et à des engagements volontaires, hors du cadre habituel des négociations.

Un document baptisé « texte du mutirão », issu d’un mot autochtone tupi-guarani signifiant « effort collectif » et promu par la présidence brésilienne, résume ces résultats.

Des engagements volontaires pour sortir des fossiles

Cadre et portée de l’initiative

La COP30 a opté pour le lancement d’une « initiative volontaire » destinée aux pays souhaitant coopérer afin de réduire plus rapidement leur pollution carbone et de limiter le réchauffement autour de +1,5 °C par rapport au niveau préindustriel. Cette approche doit prendre en compte l’engagement formulé à la COP28 en 2023 d’abandonner à terme les énergies fossiles, sans toutefois reprendre explicitement ce terme sensible qui avait menacé les négociations.

Rapport et échéances

Un rapport sur ces efforts, incluant deux sessions d’informations prévues en juin et en novembre 2026, sera présenté à la COP31.

Limites et réactions

Malgré la pression d’un groupe important de pays européens, latino-américains et insulaires, la conférence n’a pas adopté une feuille de route explicite pour sortir des énergies fossiles. En réponse, le président brésilien de la COP30, André Correa do Lago, a annoncé son intention de lancer une feuille de route sur ce sujet, ainsi qu’une autre sur la déforestation, mais ces démarches restent réservées aux pays volontaires et ne constituent pas une décision commune des États participants.

Tripler l’aide à l’adaptation climatique

Objectif et horizon

Le mutirão appelle à des efforts pour au moins tripler l’aide financière destinée à l’adaptation des pays en développement d’ici 2035. Cela pourrait représenter environ 120 milliards de dollars par an, même si l’année de référence demeure ambiguë selon certains experts.

Utilisations et cadre financier

Ces fonds servent à des projets comme le renforcement des routes, la résistance des bâtiments face aux tempêtes et la préparation de l’agriculture à la sécheresse. Les pays développés ne se sont pas engagés à augmenter l’enveloppe globale des financements climatiques, qui demeure autour de 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Toute aide à l’adaptation serait financée dans le cadre de cette enveloppe, le reste des ressources étant majoritairement constitué de prêts pour des réductions d’émissions, par exemple pour soutenir les énergies renouvelables.

Dialogue sur les tensions commerciales liées à la transition

Contexte et portée du dialogue

Pour la première fois, les tensions commerciales mondiales liées à la transition climatique feront l’objet d’un « dialogue » sur trois ans au sein des négociations climatiques. Cette avancée politique est perçue comme une victoire par la Chine et d’autres pays émergents exportateurs, dont l’Inde, qui souhaitent contester les barrières commerciales environnementales, notamment la taxe carbone aux frontières de l’Union européenne.