Découverte de pièces suisses dans une roquette russe ayant frappé le siège du gouvernement ukrainien

Découverte de pièces suisses dans une roquette russe ayant frappé le siège du gouvernement ukrainien

Une attaque directe sur le siège du gouvernement ukrainien

Dimanche, le bâtiment abritant le Conseil des ministres ukrainien a été victime d’une attaque par missile russe, entraînant un incendie dans les locaux. Ce tir marque la première fois depuis le début du conflit qu’un missile russe atteint directement ce bâtiment stratégique, où se concentrent notamment le bureau du Premier ministre et plusieurs ministères.

Des composants suisses dans des débris de missile russes

Selon des informations relayées par la chaîne américaine CNN, l’analyse des débris de la roquette a permis d’identifier la présence de pièces provenant de différents pays occidentaux, dont la Suisse. Le gouvernement ukrainien a précisé que certains de ces composants avaient été fabriqués avant le début du conflit en 2022, tandis que d’autres semblent dater de productions récentes, laissant entendre que la Russie pourrait contourner certains sanctions pour se fournir en matériel de guerre.

Une diversité de sources et une évolution dans l’approvisionnement

Les numéros de série révèlent que plusieurs pièces ont été produites avant l’invasion russe en février 2022, mais que d’autres ont été fabriquées après le début des hostilités. Cela pourrait indiquer une certaine capacité de la Russie à continuer d’accéder à des composants étrangers, malgré les sanctions économiques et commerciales en vigueur.

Une proportion réduite de composants occidentaux par rapport au passé

Les services de renseignement ukrainiens ont toutefois précisé que la proportion globalement de pièces issues de l’Ouest, notamment européennes et américaines, est inférieure à celle observée dans des missiles russes antérieurs. Ces éléments témoignent peut-être d’un changement dans les sources d’approvisionnement des armes russes, ou d’une adaptation face aux restrictions internationales.

Ce nouvel exemple illustre la complexité du circuits d’approvisionnement et la capacité de la Russie à continuer d’acquérir certains composants stratégiques malgré les efforts diplomatiques pour limiter l’accès à ces matériels.»