Homme de 53 ans mis en examen pour assassinat, viol et séquestration : informations du Parquet de Créteil

Homme de 53 ans mis en examen pour assassinat, viol et séquestration : informations du Parquet de Créteil

Contexte et mise en examen

Un homme de 53 ans, déjà connu des autorités pour des violences conjugales, a été mis en examen et écroué pour assassinat, viol sur son ex-conjointe et séquestration, selon des informations du Parquet de Créteil communiquées samedi.

Éléments de l’enquête

L’individu a été interpellé mardi soir dans l’Essonne après que son ex-compagne, âgée de 37 ans, a contacté les forces de l’ordre pour affirmer s’être échappée de l’appartement du mis en cause en Seine-et-Marne, après avoir sauté du balcon.

Selon le Parquet, elle aurait indiqué que son ex-compagnon aurait tué le compagnon de leur domicile à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Elle aurait aussi été violée et séquestrée avec son fils de 9 ans par le même homme, au domicile de ce dernier, dans la nuit de lundi à mardi.

Le corps d’un homme de 42 ans a été retrouvé mardi soir dans un box à Champigny-sur-Marne, présentant une plaie par balle à la tête. L’autopsie a conclu à une mort par arme à feu, selon le Parquet.

Reconnaissances et contestations

Le suspect a reconnu, lors de sa garde à vue, avoir tiré sur le compagnon de son ex-conjointe, tout en niant les autres faits qui lui sont reprochés, a précisé le Parquet.

À ce jour, l’homme n’avait jamais été condamné en France; il était convoqué pour une audience le 18 février 2026 pour des violences par ex-conjoint ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de six jours sur la même femme, commises en septembre. Il était sous contrôle judiciaire et interdit d’entrer en contact avec la victime et de se rendre à son domicile.

Éléments procéduraux et suites

Après l’ouverture d’une information judiciaire pour assassinat, séquestration arbitraire de plusieurs personnes et viol par ex-conjoint, les investigations se poursuivront sous la direction du juge d’instruction et sur commission rogatoire.

Une première expertise psychiatrique a conclu à une « absence d’altération du discernement », selon le Parquet.