Marine Tondelier raconte sa frayeur liée à un faux taxi et la sécurité des femmes dans les transports

Marine Tondelier raconte sa frayeur liée à un faux taxi et la sécurité des femmes dans les transports

Contexte et chiffres clés

Sur RTL, Marine Tondelier a évoqué une pétition réclamant des wagons réservés aux femmes dans les trains. L’initiative, lancée après l’agression d’une passagère dans le RER le 15 octobre, a déjà recueilli plus de 20 000 signatures.

La secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts a profité de l’occasion pour livrer un témoignage personnel sur les risques encourus par les femmes lorsqu’elles se déplacent seules.

Une pétition pour des wagons réservés aux femmes

Elle revient sur ce qui a motivé ce sujet et rappelle les chiffres évoqués lors de son passage à l’antenne.

Le récit à Arras et la frayeur d’un faux taxi

La cheffe d’unité écologiste revient sur un épisode survenu l’année dernière à la gare d’Arras, dans le Pas-de-Calais. «Comme souvent, je prenais le dernier train, et à cette heure-là, il n’y a plus de transports publics», explique-t-elle.

Habituellement, elle sollicite le même chauffeur de taxi pour rentrer chez elle, mais ce soir-là, ce chauffeur était indisponible. Un homme «très insistant» l’aborde et lui propose de la conduire. «Je le repousse et je lui dis: tu me lâches, je suis au téléphone, quelqu’un arrive», raconte-t-elle.

Quelques minutes plus tard, une voiture s’approche. Pensant qu’il s’agit du véhicule envoyé par son chauffeur habituel, elle monte sans se méfier. Or, elle réalise que le conducteur n’est autre que l’homme qui l’avait accostée. «Je lui dis: c’est toi le mec qui m’a embêtée tout à l’heure, tu ne comprends pas quoi dans le non?», se souvient-elle. «On était déjà sur l’autoroute. Je criais, je l’insultais», témoigne Marine Tondelier.

Le véritable taxi, alerté par SMS, avait pris la voiture en filature. L’homme finit par s’arrêter et la laisse descendre, non sans effacer ses empreintes digitales avant de repartir. «Je lui ai dit: t’es quoi? t’es un serial killer? t’es complètement abruti, c’est pas possible», raconte l’élue.

L’écologiste a porté plainte dès le lendemain, ce qui a conduit à l’arrestation de l’individu. «Portez toujours plainte. Pour vous, mais aussi pour les autres», insiste-t-elle.